Les moteurs à combustion fonctionnent sur un principe assez simple. L’énergie employée pour faire fonctionner le moteur est obtenu par la combustion d’essence en présence d’air. Il faut donc qu’il y a un ratio air/combustible donné pour que les combustions aient lieu. Trop d’air ou pas assez, et la combustion ne se déroulera pas normalement.
À quoi sert le débitmètre ?
À priori, le débitmètre est une pièce particulièrement importante du moteur. Il procède à un suivi rigoureux de la quantité de carburant présente lors de la combustion, pour transmettre à l’ECU des données utiles. L’ECU pourra donc décider d’intégrer plus d’essence ou moins dans le ratio de combustion pour continuer de fournir des dosages optimaux. Car, c’est bien de cela qu’il est question. Le débitmètre a pour mission de garantir un dosage optimal du ratio air/combustible.
Dans les faits toutefois, il peut arriver que le débitmètre procède à de mauvaises lectures. La conséquence, est que le véhicule commencera à consommer trop de combustible à un régime normal, ou qu’il fournira moins de puissance en raison de combustion peu fructueuses. Des inconvénients majeurs qui entament la longévité du moteur dans son ensemble.
Pourquoi envisager sa suppression ?
Un moteur qui ne peut pas aller au-delà de 2.000 ou 3.000 tours minute, des blocages, des pannes, de la fumée dans le pot d’échappement ou l’impossibilité de démarrer le véhicule… voilà autant de problèmes qui peuvent être reliés à des défaillances du débitmètre.
Même lorsqu’il n’est pas défaillant, certains débitmètres utilisent un système de régulation constant. Ils imposent ainsi des restrictions automatiques au véhicule, en fonction des circonstances. La suppression du débitmètre présente donc divers avantages :
- Un gain en puissance constant, toutes circonstances confondues, ce qui résulte en
- Une meilleure prise en main du véhicule ; et
- Une meilleure performance globale, surtout sur les terrains ardus.